Traverser l'Europe et l'Asie à bicyclette, jusqu'en Corée du Sud, un témoignage sur la maladie

  Un défi, un voyage qui prend son départ à l’occasion du Relais pour la Vie qu’organisait les 27 et 28 juin 2009 le comité 93 de la  La Ligue Contre le Cancer : du dernier tour sur la piste du Bourget, Xavier Jullien a décidé de faire les premiers mètres d’un relais d’un an, qui l'a conduit à la rencontre de 2 continents, de 13 pays, de ceux qui comme nous ici luttent pour la Vie.

 

            Pendant plus d’un an, avec la Ligue contre le cancer, nous avons préparé ce projet qui est un témoignage simple, concret et fédérateur sur la maladie et la vie après la guérison, et une occasion unique de créer des ponts et des liens entre ceux qui luttent ici et ceux qui se battent ailleurs. Plus...

Quoi ??

De la France à la Corée - 12, 000 km - 14 pays

Qui ?

Xavier Jullien

Comment ?

Vélo couché Azub Max

Quand ?

juin 2009 - juin 2010

Pourquoi ?

Un témoignage sur la maladie, un lien de ceux qui luttent ici à eux qui luttent ailleurs, un outil d'éducation à la santé.

Communication ?

Site internet:

http://dunfinisterealautre.jimdo.com/

Email:

dfalautre@gmail.com

Budget ? 15 000 euros

Jeudi 6 mai

Hier j'ai appris la mort de Jacquy.

M. Romain présidait le comité de la Ligue contre le cancer en Seine-Saint-Denis. Sans lui, sans son accueil et son enthousiasme, rien n'aurait eu lieu, ou pour le moins pas de si belle façon. Ma tristesse m'a accompagné toute la journée. Je n'ai pas de mots, ni pour moi ni pour personne à l'heure de se confronter à ça. Je me souviens seulement avoir ressenti intimement, malade, que la mort cesse d'être un problème et une question au moment même où elle nous emporte. La belle affaire ! Il n'est donc plus là, plus là pour les siens, plus là pour ce que la vie offre, mon retour se fera sans lui. Je songe le jour durant, dans la peine, celle des muscles et celle du coeur, à son sourire. Journée en deuil. On sait que rien de ce qui existe ne dure, que tout va à sa perte ou à sa mue, et pourtant comment consentir à perdre et laisser partir ? La question me hante : s'agit-il d'un de la beauté d'un paysage qu'on efface à coups de pédales, d'un ami qu'on rencontre et qu'on a si peu de chances de revoir un jour, ou bien d'une lumière qu'on aimerait figer mais qui décline, c'est toujours la même déchirure, seule varie l'intensité de la douleur.